La nouvelle vie des lampes

Les lampes basse consommation et les tubes fluorescents, dits « néons » sont écologiques à l’usage puisqu’ils permettent de réaliser d’importantes économies d’énergie.

img lampes(1)Ils le sont aussi en fin de vie puisque vous avez désormais la possibilité de les faire recycler et contribuer ainsi à préserver les ressources naturelles et à lutter contre la pollution par le mercure, composant nécessaire à l’efficacité des lampes. En effet, vous pouvez désormais déposer vos lampes recyclables en déchetterie ou chez votre distributeur. Mais que deviennent-elles exactement ? Dans un premier temps, les lampes sont collectées dans un conteneur en carton placé dans un local adapté, à l’abri des intempéries, car elles contiennent du mercure et sont considérées comme des déchets ménagers dangereux (DDM). Dès que le conteneur est plein, Récylum, l’éco-organisme agréé en charge de l’élimination des lampes usagées, vient récupérer le conteneur plein, et le remplace par un conteneur vide.

Les lampes sont ensuite acheminées vers un centre de recyclage, où elles sont triées. Les composants sont dissociés puis traités : Le verre constitue l’essentiel du poids des lampes (88%). Il est recyclable en verrerie, en lieu et place du sable brut, avec un niveau de fusion inférieur. C’est le matériau de choix pour la fabrication des tubes fluorescents neufs. Il permet aussi de fabriquer des abrasifs, des céramiques…

Le mercure, présent en infime quantité (0,005%), est lui aussi recyclé. Il s’utilise alors comme du mercure neuf. Le recyclage du mercure assure 40 % des besoins mondiaux de matière première.

Les métaux (5%) comme le fer, l’aluminium, le cuivre, composant notamment les contacts et culots de lampes, sont également réintégrés dans les filières de fabrication.

Les poudres fluorescentes (< 3%) recouvrant l’intérieur des tubes et de certaines lampes ne sont pas récupérables. Constituées de terres rares, elles sont enfouies dans des installations de stockage de déchets ultimes et stabilisées.

Par ailleurs, certains composants, tels la bakélite et les plastiques en petites quantités (4%), ne sont pas recyclés à ce jour, insuffisants pour la mise en place d’une filière économiquement viable.

Il est déconseillé d’utiliser ce type de lampes à moins d’un mètre des personnes. Pas question non plus de les adopter lorsqu’il y a des risques d’interférences (en particulier avec un pacemaker). En revanche, pas de problème lorsque l’ampoule se trouve, comme c’est le cas la plupart du temps, à deux ou trois mètres des personnes, car «il ne se passe plus rien à cette distance».

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